Je dévale les montagnes d’incertitudes Brave les rivières de ses craintes Traverse les précipices de turpitudes
J’ai trouvé au loin le chemin moral Il me conduit au bonheur ultime Où je ne connaîtrai plus le mal
Je fus pris joyeux à ce guet-apens De l’infernal démon, ce diable Il a pris en otage mon bien savant
Il me cru crédule de prendre le mal Je l’avais déjà entretenu, ce fut terrible Je n’aspire plus à cela, c’est trop bancal
Personne ne m’a cherché, seule ma solitude Nous sommes restés compagnons en correspondance Et mon bon esprit s’est détaché en ingratitudes
J’ai prié ma morale d’un psaume incantatoire Relâche moi, ne me ramène pas vers l’utopique Donne-moi ce pouvoir de garder un espoir
J’ai libéré mon esprit à nu pour entreprendre Le pèlerinage du bien, et savoir le secourir J’ai alors rencontré le bien le plus tendre
Il m’a dit - Ais foi en l’humain, propose lui Ce que je donnerai chaque jour à ton âme La beauté du bien et du beau : Ô monde ragaillardi. ☼₣€
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