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Date 22-09-2012 20:00:00 | Catégorie : Poèmes confirmés
| Les nues, ensanglantées par son astre couchant, Entrainent vers la nuit de lourds nuages d'ombres. Où, si vous préférez, en y réfléchissant, On peut prévoir, demain, une journée bien sombre.
L'onde du ruisselet, caressant les façades, Entrainait dans sa course des choses futiles. Mais je ne voyais là qu'un caniveau maussade Chariant vers l'égout des restes inutiles.
Crispé aux mancherons, guidant son attelage, Je regardais, ému, le puissant laboureur. Mais c'était un beau rêve, un songe d'un autre âge : Je n'ai vu qu'un gamin sautant de son tracteur.
Cette beauté gracile, aux longs cheveux bouclés, A une peau de lait à la douceur de pêche. Oui mais, vu de plus près, son cou est tatoué ; A bien y regarder, elle a graissé ses mêches.
Sa robe tourbillonne en un flot de dentelles Sous des regards brûlants cherchant ce qu'on devine. Mais c'est histoire de dire : en faît, elle n'a sur elle Qu'un petit débardeur et une paire de jeans.
Comme tous les matins, marchant sur le trottoir, J'échange des saluts et quelques amitiés. Mais le temps a passé et c'est une autre histoire, Et je suis bien content quand je rentre en entier !
" Je vais te raconter l'objet de ma détresse " M'écrivait un ami, à l'époque des lettres. Je possède un portable, et c'est par SMS Qu'en termes circoncis il m'écrira, peut-être.
Ce soir, entre copains, nous irons au ciné En ayant endossé notre plus beau costume. Quoique, tout bien pesé, je verrai la télé, Hirsute, en pyjama et seul. C'est la coutume.
J'ai pris la matinée pour faire un bon repas, Menant, autour des feux, une incessante ronde. Mais si mes invités, par hasard, n'aimaient pas ? Alors, c'est décidé : pizza pour tout le monde !
J'ai affûté mes vers, travaillant chaque jour Jusqu'à ce que, comblé, j'y trouve mon bonheur. Enfin...Pour dire vrai, ma salle de séjour M'a vu, tête penchée, durant un bon quart d'heure.
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