Douce amitié¤
Chantez, chantez vous les abonnés Du festival des grandes amitiés Sur mon calepin des beaux matins Serein je vous y coucherai avec entrain • Mon esprit amical flirtera sentimental Avec votre afocale âme qui affale Son bonheur sans l’ombre d’une peur En ces douces heures de belle ardeur • Je laisserai mon passeport à votre port Sans remord de lui garantir la mort De ces jours de solitude gavés de bonne attitude • Ô votre bien, sage je le prendrai mien Maintien bienheureux de votre soutien Et l’or de vos actes sera mon grand trésor Au fort caché de mon rêve quand je m’endors • Mes chemins ne seront plus ces vilains Qui malsains vous crottent vos chagrins Vers les soleils j’irai, récompense de qui veille Sentir ses oreilles se réchauffer aux mots des abeilles ¤ Leur miel coulera aux douceurs arc en ciel Et la vièle dès lors entonnera cérémonielle La litanie des beautés sur un plateau servi Pour ravie embrasser mes sourires de vie ¤ Et les lumières loin, très loin du cimetière De mon enfer illumineront le mystère Mon aubade nouvelle entrera dans la rade De l’ambassade de la joie, où je parade ¤ Amitié belle, sache que je ne serai sevré Qu’à l’inopiné d’un instant de mon départ forcé Mon temps Je te laisse aller pour épier mon sang Ce repentant assidu, assis sur mon bon tempérament ¤ Mes amis gentils venez je ne suis un nervi Si je ne puis vivre c’est qu’un jour l’ami m’aura trahi Quel bonheur m’a-t-il donné, o frayeurs Douceur je ne me veux, qu’en toutes ses couleurs ©ƒC
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