Petit enfant
Petit enfant de ce pas pourquoi fugues-tu? Maman tissent ses larmes pour te les offrir Au fond de ses grands soucis sans te bannir Les doux matins d’amour ne t’aiment t’ils plus! • Petit enfant, où vas-tu ainsi seul en chemin Regarde le bel oiseau blanc de son nid vient Il te tend la main tendre d’un ange gardien Qui t’amènera là bas, aux horizons malins • Sais-tu qu’à cet au-delà l’on y trouve colorés Les paradis de ton servile cahier d’écolier Quand tu dessines révolté des maisonnées D’une famille contant t’aimer passionnée • Quand l’arc en ciel bave enrichi sur le papier Toutes les bontés excitées de ton âme sereine Ton église aux anges fait une belle prière reine A ta Maman qui te couvrira cajoleuse de baisers • Tes chemins courent par-delà les marges Sur d’affriolantes découvertes inconnues Que tu connaîtras à l’heure bienheureuse Chantant la fin de tes rêves d’enfant sage • Et les arbres et les fleurs sont des bouquets Que ton cœur offre en générosité à ta charité Quand tes parterres fournis te donnent en bonté Ce cœur d’enfant, innocence brave de la paix • Petit enfant ! Petit Enfant je t’en supplie ! Ne fugue pas loin de tes rêves, de ton cahier Que de beautés dans l’incertain tu perdrais L’ange gardien te dit : reste dans mon paradis ©ƒC
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