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Poèmes confirmés : Un mors me dévore
Publié par modepoete le 30-10-2018 16:08:02 ( 547 lectures ) Articles du même auteur



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Un mors me dévore

Un mors me dévore
Crache son venin
Sur mon corps qui s’endort
L’absorbant en vils câlins
¤
La fièvre dépourvue de rêves
Brûle toutes mes saines pensées
Suintant de malice sans trêve
Au grand noir de ma sincérité

Des soleils migrent; O éveil!
Enflamment mon être flamme
Quand ma torpeur s’éveille
Et me jette aux fièvres partisanes
¤
La grimace revêche se pâme
Sur mon regard de bagnard
Forçât d’une souffrance d’âme
Elle pleure sur l’acte ringard
¤
Un volcan brutal se déchaîne
Laves de sueurs; perles dévalant
Sur la suite de mes jours de peine
Quand mon corps se tord tremblant
¤
Au loin des luxuriantes lumières
Aboie la grande peur du néant
Et des yeux s’ouvrent à une prière
Pour fermer ce noir malfaisant
¤
Une piqûre susurre une luxure
Au chaud dément qui se défend
Il plie son drain à la dure brûlure
Et s’étourdit las au vil tourment
¤
Transpire mon corps pour survivre
Respire mon âme sur tes pensées
Les jours nouveaux du temps ivre
De ta vie ils surgiront comme au passé.
Æ’C


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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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