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Accueil >> xnews >> Yne meute de chiens et le spitz royal - Poèmes - Textes
Poèmes : Yne meute de chiens et le spitz royal
Publié par modepoete le 27-10-2018 15:50:00 ( 740 lectures ) Articles du même auteur



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Une meute de chiens

Une meute de chiens, l’échine couleur de tout poil
Déambulait placide et attentive dans la grande cité
Chaque jour, dans les étages au bas des escaliers
Trouvaient pitance dans le restes des poubelles
¤
Un jour de promenade, par un beau temps s’en allèrent
Hors de la cité dortoir et à l’horizon du loin aperçurent
Au détour d’un fleuri, une grande maison de maître sûre
Qu’occupait un royal Spitz respirant sage de bon flair
¤
Le Spitz batifolait dans les allées, bien joufflu et repu
Il les aboya pour les éloigner de sa niche de bon riche
De l’amour inéluctable de ses bons maîtres fétiches
Qui Lui prodiguaient assidûment mille soins assidus
¤
Il toisa le chef de la meute, tête bien haute et lui dit :
- De votre élégance vous n’avez point place par ici
Votre mauvaise éducation est bien trop irréfléchie
Sauriez-vous un jour de grâce dire un bon merci ?’
¤
Fâché et coléreux le chef de meute inquiet interpella
L’ensemble de ses congénères peureux: - Retournons !
Dans notre quartier, en groupe nous en discuterons
Laissons ce nigaud en sa faconde on l’entretiendra
¤
De retour sous les escaliers, envieux du Spitz on décida :
Le bâtard pouilleux, battant la queue dit : - Etablissons !
Produisons un projet que nous conduirons tous à l’unisson
Qui nous guidera joyeux vers des jours mirifiques de fiesta
¤
Son projet fut accepté unanimement sur un ton précis
L’on détrônerait du plus gai savant à l’impact malin
Le Spitz, du gîte et de ses bonheurs serti de bel airain
Et la convoitise futile n’eut d’yeux que leurs viles envies
¤
Ils vinrent en meute conspirer dans la demeure isolée
Se répandirent dans la l’immense cour surprotégée
Et firent mille manières aux maîtres qui trop excédés
Les repoussèrent indifférent à leurs fausses bontés
¤
Le lendemain n’ayant encor conclu le trop bon projet
Revinrent comme si de rien n’était, à la bonne portée
Des maîtres qui avaient décidé de s’en débarrasser
Ils posèrent des pièges à loup dans toutes les allées
¤
Plusieurs d’entre eux furent piégés ; Ils s’enfuirent aboyant
Dans cet autre monde, loin du Spitz qui serein savourait
Dans le coin de sa riche niche cette juste et digne réalité
A la pauvreté il n’eut jamais volé un bonheur rayonnant
¤
Le reste de la meute désabusée s’en revint tout chagrin
D’avoir cru qu’un projet insensé pourrait se réaliser
Il n’avait pas imaginé que certain d’entre eux seraient
Occis de leur bêtise sans autre avantages que le dédain
¤
Avant de suivre les faiseurs de bon projet, méditez
Oui! Méditez sur sa faisabilité et jamais ne suivez
Ceux ou celles qui ont pour objectif leur pervers intérêt :
Celui de la convoitise d’un bonheur ambitionné
Dont le risque caché est trop dépravé
Æ’C



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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