| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Le pur sang et le cheval de trait - Poèmes - Textes
Poèmes : Le pur sang et le cheval de trait
Publié par modepoete le 15-09-2018 16:40:00 ( 913 lectures ) Articles du même auteur



Cliquez pour afficher l



Un pur-sang et un cheval de trait

Un pur-sang et un cheval de trait, sous un peuplier
Paisiblement dans les prés ; heureux paissaient
En savoureuse compagnie, de la belle adorée
Que caressait tendre de son incisive le coursier
¤
Dans le chaud été provençal le soleil pointé haut
Si haut que les arbres verdoyants se dédoublaient
S’entrelaçaient sur le sol, dans leur touffe colorée
De primevères, pensées, marguerites et coquelicots
¤
La jument était belle, racée de courbes chatoyantes
Harmonieux museau effilé, de déesse de temple grec
Cléopâtre du règne animal, yeux perçants de fennec
Elle portait altière sa blanche crinière écumante
¤
Le beau pur-sang sémillant, ne connaissait q’elle
Ne voyait qu’elle, dans ses grands yeux amoureux
Jamais pensait-il; Il n’eut trouvé plus avantageux
Que sa reine jument, adulée au fond de son regard
¤
Le soleil pernicieux jeta ardent, son brillant rayon
Sur la sage belle qui se leva soudain promptement
Le pur-sang étourdi, incontinent fut frappé éperdument
Par la silhouette d’une beauté, à l’allure d’une adulation
¤
Il s’enquit transporté de vif, la rejoindre hâtivement
Galopa, rua en fantasques figures pour la belle ébahir
Nouvelle ombre sage, prête apodictique à se divertir
D’un impossible émoi pour cet déraisonné impertinent
¤
Le pur-sang compris vite, sa probante faute et se retourna
Pour s’apercevoir que sa jument repoussée, l’avait quitté
Elle se reposait loin d’ici, prés du sensible cheval de trait
Crinière contre crinière, prête gaie pour le grand apparat
¤
Le pur-sang trop prétentieux se retrouva âme solitaire
Leurré par la grande illusion unique d’une fausse chair
Que n’avait-il fait! Il perdait attristé son bien le plus cher
Pour avoir convoité vil une beauté aux formes arbitraires
¤
Gardez vous de désirer un bien dont vous ne pourriez
Vous rendre propriétaire s’il est fait d’illusions minées
Sachez conservez à votre bienséant ce que bien a été
Acquis avec respect, sans secrètes cupidités malaisées
Æ’C



Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 16-09-2018 13:17  Mis à jour: 16-09-2018 13:17
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Le pur sang et le cheval de trait
C'est magnifique modepoète, je crois que tu n'as jamais si bien écrit.
Merci pour le plaisir
LM
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
169 Personne(s) en ligne (102 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 169

Plus ...