La mer sommeille La mer sommeille paisible au lit de ses vastes horizons Je la réveille et mes nus pieds endormis caressent Ses vaguelettes légères d’écume dentelle qui paressent Esquisse d’un bonjour au sable précieux; Galant il se fond Elle clapote mélodieuse sur des airs pastoraux de Mozart M’entraîne à la rêverie matinale du fabuleux espace doré Quand elle engendre adulée sur son placide ventre ourlé L’astre d’airain qui se lève à la nuit couchée sur son regard Sa vague s’enhardit leste au va et vient du voyage éternel Elle voudrait me déposer de frais levers de gais bonheurs Venus de ces ailleurs où la paix la surnage en ritournelle Ecailles d’or, reflets de feu, transportent le nouveau jour Robe de nuit pose tes plis ; embrasse l’azur des cieux O ma mer réveille-toi! Mes yeux te chantent mon amour ƒC
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