Ke jour dort Sur les horizons feutrés se couche timide L’astre de braises qui épanche ses flambées Brûle le ciel d’azur de rougeurs empourprées Et soudoie le ventre des coteaux impassibles Les arbres fantômes rejoignent leur tanière Et la nuit étoilée les cache au lent cadre noir Là ; où seul brillent plus de mille astres du soir Qui escortent une sœur au croissant de lumière Dans les cités à l’éclair vif des lampadaires Les arbres se faufilent dans les rues désertes Seul un chat miaule à son ombre lapidaire Les pensées taisent les yeux des pétales d’or Elles se ferment d’un jour chu, couché à la nuit Horizons noirs le silence vous mord, le jour dort ƒC
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