Maîtresse de mon âme
Ô solitude flanquée de ces impurs plaisirs
Inondée de feuilles mortes sur une pensée
Ô toi le déserteur impénitent ! Où es-tu allé ?
Pour que tu te couches dans la peine sans avenir
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Le vol docile de l’hirondelle à l’exil migrant
Te transporte léger sur des rêves passionnés
Quand te parle riche, ta solitude attentionnée
Et te chante ample, une complicité enivrante
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Le vent violent se cogne sur tes désirs avides
Souffle vif en rafales sur tes envies prodigues
Pour les mener aux loups des vallées au cri ironique
Qui voudraient que tu perdes ta compagne cupide
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Lasse deviens fanatique de ta douce rancœur
De ne pouvoir courir, attisé vers d’autres horizons
Où les cœurs se mêlent complices d’une juste raison
Dans ces passions charnelles aux indicibles saveurs
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Maîtresse de son âme puritaine, parfait échange
Ton altruisme voudrait engendrer son bel esprit
D’une séduction morfale de virtuels baisers abonnis
Quand te parleront sensuels tes mots perlés
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Votre morale sera parchemin attesté par votre charte
Qui vous unira patients dans le silence toujours clos
Où les pensées sont absentes de conversations ex nihilo
Seuls vous serez enlacés au chaud d’un silence en écharpe
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Vos yeux hagards désabusés chercheront l’injuste
Cette lumière décousue bravant les ténèbres claires
Alors pourchassez-la! Loin de la fenêtre du maivais air
Vous éviterez tout deux des jours pluvieux de lutte
Æ’C