( Même les poissons ont une grande histoire.)
Une perche soleil s'efface Et le jour passe, Vient un poisson lune Et la nuit opportune, Des étoiles de mer Et un saint-pierre. Alors, des profondeurs marines, On entend une clameur assassine, Un poisson Napoléon, entre deux bans, Un porte-épée à ses côtés, Semble passer sous des "fourches caudines", Par des poissons lanternes, éclairées. Il cherche en vain les grenadiers d'antan Et ne voit que des ombres. Il y a bien un saint-pierre, Mais que pourrait-il en faire ? Tout ça finira en boites, Comme des boites de sardines, A la fin d'une épopée marine, Ou dans un poisson-coffre, Que l'on garde comme un trésor.
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