Les douces affres du désespoir me caressent un peu ce soir Je sens ma plume qui se tortille, je vois messieurs dans le noir Et vlan ! La revoilà encore la féroce marée rougeoyante de brun La fureur de son baiser et la chaleur réconfortante de son sein
M’enfin voyons monsieur mon cœur ne l’aviez vous même pas maudit N’est-ce pas que vous êtes mort mon cœur, m’auriez-vous donc menti ? Je vous vois là qui battez, qui criez, qui levez ma plume, chevalier Rugis alors mon cœur si tu vis, si tu bats, si tu veux encore aimer
Qu’est-ce l’amour pourtant, dis-moi une dernière fois, j’oublie La pierre rouge qui luit dans les ténèbres terribles de l’oubli Au pouvoir immensissime elle pose un rose filtre sur la réalité Transforme les cadavres en des poètes qui se lèvent à la nuit tombée
Et dansent un magnifique tango aux couleurs des prés scandinaves Des chrysanthèmes bleus volent dans le ciel roux de parfums suaves Au fond de la foule des belles âmes des amants extatiques et extasiés Le poète gratte un vers enragé, pourquoi pas après tout, pour la beauté...
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