En hommage à la page de Loriane sur Wolinsky, un poéme écrit suite aux évenements de janvier 23015.
Ils avaient pour seule arme, un crayon, une mine, Pour évoquer ce monde ou la folie domine, Ecrivant liberté, la teintant d’ironie. Nul ne peut oublier qu’ils se nommaient Charlie.
Ils traquaient la bêtise, et la haine des hommes Se moquant des prophètes, et des papes de Rome De tous ces Dieux absents, ou alors incompris Nul ne peut oublier qu’ils se nommaient Charlie.
Avec un trait d’esprit, ils parlaient d’injustice, Avec un trait d’humour, ils donnaient la notice, Pour combattre les cons, au cerveau ramolli. Nul ne peut oublier qu’ils se nommaient Charlie.
Le poète voulait mourir pour des idées Eux ne demandaient rien, sinon nous dérider Mais l’humour est un art pour des gens avertis. Nul ne peut oublier qu’ils se nommaient Charlie.
Ils doivent bien sourire, ces princes du crayon, On voulait qu’ils se taisent, et en fait de bâillon, Ce jour Charlie Hebdo est partout applaudi. Nul ne peut oublier qu’ils se nommaient Charlie.
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