Mon amour tu me fuis.
Il fut le jour d’un inopiné
Quand ses yeux me firent prisonnier
Enchaînèrent mon cœur intrigué
Du flambant de sa beauté
En ruisselant sur ma sentimentalité
Esclave de sa pensée
Je marchais solitaire
Sur mes rêves ordinaires
Pour trouver l’amour salutaire
Près des bords de ma vie d’aimé
Mes chemins se couvrirent
De ces désillusions ardues
S’empêtrant dans des voies sans issues
Où l’amour se voulait être déchu
Dans la prison de cette vie martyre
Sur les routes parsemées de beauté
L’aventure me tentait dépensière
De mon altruisme de cachottière
Pour goûter aux fruits adultères
Que je tentais de repousser
Dans ma calèche de fidélité
Quand l’ombre de ton corps
Se déposait sur la banquise
De mes nuits étoilées d’armistice
Mes chaînes à ta police
Me libéraient goulue de tes ors
Sage je retraçais cette vie
De déviation en déviation
J’étais la mort née de l’ambition
Emprisonnée de ta malédiction
Coincée sous le traversin de mon envie
Je voulais heureuse m’affranchir
Don d’humilité et de sagesse
Pour ouvrir mon cœur en délicatesse
Calice d’amour débordant d’hardiesse
Ton aise fut de cloîtrer mon avenir
Mos baisers d’hier ! Cortège famélique
Quand tu te perdais, triste sur mon esprit offensé
Butinant sauvage au soir mon assurée pensée
Dans le souvenir lointain d‘une venelle désirée
Tu ne seras plus en mes demain anémiques
, Mon monumental bonheur épique.
Æ’C