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Poèmes confirmés : O mon esprit
Publié par modepoete le 19-06-2018 17:38:01 ( 662 lectures ) Articles du même auteur



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O mon esprit


Mon esprit, que croyais-tu bâtir!
Dans cette mer d’humain amère
Ces congénères qui te déchirent sévère
Sur des chemins de boue pour t’agonir

Qui est tu ? Pourquoi est tu ?
Tu rêves de ton impassible vertu
Mais au loin tu n’es que verrue
Qui te radotent des mots imprévus

Tranquille mon esprit! Ne te ronge pas
Tu n’es que petit, trop étourdi pour troquer cela
Vois! Il est des ceux-là, qui égorgent dans ces là bas
Ton opiniâtreté d’être, un fautif scélérat

O mon esprit ! N’est pas honte, crache
Les volutes de ta rébellion et scratche
Ta pertinence, sur ces âmes d’apaches
Qui lancent, mille flèches à ton attache

Sur la route ravagée, de ton ignoble pensée
Qu’ils ont instruit subtil, à ta grande faculté
Dépose en litanie, les piéges de ta férocité
Pourquoi eux seuls! Fouillerai dans tes impuretés

Mon esprit ne soit pas lésé, de tes bontés
Change de chemin, va vers les vérités
De ces petits qui se lèvent, des atrocités
S’éloignent des langues de vipères acérées

Tu es petit c’est vrai, mais de ta sage modestie
Surtout d’usage, ne les laisse pas en faire grand profit
Heureux seraient-ils de te mettre de coté ; Leur ville envie
Hurle ta vérité, ton innocence car tu n’a pas de mépris

A leur moulin aride de la délicatesse ils broient tes mots
Tant ils se croient puissants de leur savoir du beau
De leur capacité d’enrichir d’or leurs frères jumeaux
Mon pauvre esprit ! Te voilà bien : le petit saligaud

Coup de pied sur ta crainte, elle s’éloigne furtive
Retrouve aux catacombes des petits, l’initiative
Ceux qui ne désirent qu’une sage et pure alternative :
Ces réconforts déposés sur des âmes associatives

O mon esprit ! Tu découvriras l’altruisme permanent
De ces âmes saines recherchant les bonheurs décents
Fait de petits plaisirs loin de la riche déraison dévastant
Ton hommage finaud, qui vante sans compter tes sentiments.
Æ’C


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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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