Le révolté
Magistral rapace de l’infernal
Dans les champs et les monts
Où croassent des mots de chacals
On se larmoie sur tes sermons
Subversifs et sarcastiques
Attisant la prolifique querelle
Enjambant l’étranger authentique
Pour l’enchaîner à la bagatelle
Comme dans un grand traditionnel
Où l’on s’abuse du vil pathétique
Tu ne t’embarrasse des belles vérités
Croquant celles-ci glouton de ton fiel
Les macérant de ta nue intelligibilité
En vorace des honnêtes dits de miel
Tu déposes ton venin perfide à la ronde
Sur le siége de ces actes malveillants
Que l’on rejette nuisible en ta fronde
Dans les abysses de l’intransigeant
Où l’on ne fait récolte des bons usages
Saignant tous les respectables adages
Dans la souffrance du rude insignifiant
Les champs se pleurent de ton labour
Sillons cagneux dans une terre meuble
Semailles infertiles répandues tout autour
Des bons jours, fertiles pour le peuple
Tu te gausses de tous les bonheurs
Et les désherbants, pleurs de mâchefer
Écrasés par ton coup de pied du malheur
Ensevelissent les traces de ce triste enfer
Qui Se recroqueville sévère à se satisfaire
De ton ignoble : Déposer ton acte de peur
Ô révolté! Reviens vers les aérées contrées
Où tu retrouveras sage cette vivifiante paix
Te voilà présent au danger : Être recraché
Des sacrifices de ces rapaces bien isolés
Maîtres de ta pensée, rognant ta frêle volonté
Au sommet désespéré de ta solitude ancrée
Dans le profond de ces jours d’éhontées instabilités
Ô révolté! Tais ta pugnacité de l’inique rivalité.
O révolté! Accepte que paix te soit prospérité
O révolté ! De l’autre acquière sa simplicité
O révolté! Ne crois plus que tout est imparfait
Regarde la réalité, dévore-la satisfait
Et tu retrouveras l’honneur de ta générosité
Æ’C