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Le passé revient
Tu voudrais que ma jeunesse encore soit Pareille a ces hier où je dévorai routes du monde Toujours prêt au grand départ pour la ronde Main dans la main afin de revenir sous notre toit
Nous partagions le dur labeur des champs Les vignobles ne nous saoulaient jamais Des heures et des heures à ne pas rêvasser Quand le paysan ne nous laissait indifférent
Pour sûr nous n’amassions pas mouse Mais le petit bonheur était là présent Quand nos yeux resquillaient quelques instants Pour nous offrir flot de passion en nos sentiments Avant de ranger esseulement dans sa housse
Lorsque se venaient les derniers jours d’été Nous fulminions contre le temps malvenu De nous voir quitter à n’être jamais repu Cette douce saison qui nous permettait amitié
Fardé par le ciselage du coquet soleil A notre retour des vendanges, nos amis Nous extirpaient nouvelles des plages jolies N’avaient-ils conscience de notre faim de merveilles
C’était cet hier qu’un cœur ne peut oublier Il laisse défiler rayonnant ces séducteurs rivages Quand assis dans le silence je rapine images Afin de me délecter yeux fermés, ces bonheur thésaurisés ƒC
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