Éreinté, éreintée
Harassé de travail, tu es bien éreinté. Emplie de morosité, je suis éreintée. Tu cours toujours après le temps qui te manque. Je cherche une philosophie compensant ton manque.
Même loin, très loin, tu ne cesses de penser à moi. A mon port d’attaches, seule, je ne rêve que de toi. Attendant mon doux soupirant, mélancolique, Les souvenirs affluent me rendant nostalgique.
Il nous tarde tant d’être déjà à demain ! Que nous souffrons tous deux en rongeant notre frein… Ces heures d’atroce attente sont une vraie torture, Nous retrouver est nécessaire à nos blessures.
Cette pause sera une oasis pour nous deux, Un refuge, un abri pour pouvoir être heureux. Ne serait-ce qu’un instant si frêle et si fragile, Pour prolonger notre amour, notre belle idylle.
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