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Poèmes : « Nanoune »
Publié par Johan le 19-04-2018 17:50:00 ( 638 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes



« Nanoune »

Je la revois m’attendre au bout du chemin, à la barrière.
Elle était toujours habillée de vêtements sobres et clairs
Sur lesquels contrastait son tablier noir de cuisinière,
Imprimé de fleurs de myosotis pour le rendre moins austère.

Comme son visage était radieux, lorsqu’elle m’ouvrait ses bras,
Pour me donner le tas de baisers qu’elle avait gardé que pour moi.
Ma main se glissait vite dans la sienne pour qu’elle m’emmène de-ci de-là,
Dire bonjour aux poules et aux lapins, et même aux méchantes oies.

C’était vers elle, lorsque je tombais, que toujours j’allais,
Les dents serrées, pour faire soigner mon genou écorché.
C’était à elle, à son oreille, que je confiais tous mes secrets.
C’était elle, en chantonnant, de mes peines, me consolait.

Quand la nuit tombait et que la fatigue du jour se ressentait,
Quand ma tête, pour un câlin, dans son cou soyeux, se posait,
Je sentais dans ses cheveux son parfum de roses d’un temps passé.
Assis sur ses genoux, blotti entre ses bras qui me berçaient.
Souvent pendant l’histoire qu’elle me contait, je m’endormais

Elle s’appelait « Muguette » je l’appelais « Nanoune »
Elle était ma grand-mère, j’étais son Pitchoun !

Johan (JR.).

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Helene
Posté le: 19-04-2018 19:03  Mis à jour: 19-04-2018 19:03
Semi pro
Inscrit le: 13-04-2018
De: REIMS
Contributions: 89
 Re: « Nanoune »
Bonsoir cher Johan,

Très bel hommage fillial qui chante comme une douce berceuse aux oreilles.
C'est beau et très tendre.

Amitiés.
LN.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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