« Auprès »
Auprès de mon cœur, disiez-vous gentille Dame, La paix et le bonheur s’emparaient de votre âme, Vous déposant, ainsi, au milieu d’un tapis fleurs, Pour y vivre, dans ses senteurs, des instants rieurs.
Auprès de mes soupires, disiez- vous gentille Aimée, Montait en vous, l’envie sur vos lèvres, d’un baiser, Vous transportant en ce voluptueux pays d’amour, Où deux font un, le temps d’un jour ou pour toujours.
Auprès de mes regrets, disiez-vous gentille Pleurée, Votre mariage avec un autre est devenu un calvaire, Vous mettant dans les souffrances d’une vie apeurée, Où tristesse et chagrin vous rongent par leurs travers.
Auprès de mon trépas, disiez-vous gentille Vieille, La froideur du néant engourdissant votre esprit, Fait de vous une épave échouée sur un banc de vie, Avant de me rejoindre dans mes douces merveilles, Là où nos existences, en rien, ne seront plus asservies,
Johan (JR.).
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