« Lune cachée »
Ce soir tu te caches douce et belle Amie ! Après avoir fait naitre tant d’espoirs en moi, En me faisant entendre, au-delà d’un ciel gris, Les battements de ton cœur débordant d’émois.
Cachée, tu ne m’as pas montré, même une timide lueur, Celle qui, doucement chasse les noirceurs de mes peurs, Jusqu'à ce que mes lèvres séchées, ne sachant que trop souffrir, Réapprennent à former la radieuse et délicieuse forme d’un sourire
Dis-moi donc, qu’elle fut ma faute commise, dont tu veux ainsi me punir ! Mérite-t-elle de toi, une aussi dure peine, que même ton halo ne peut luire ? J’ai assurément un grand besoin de toi pour percevoir un peu le monde. Seul, jamais, ho grand jamais, je ne pourrai fuir mes pensées moribondes.
Alors dit moi Lune cachée, pourquoi imperceptiblement je ressens, Cet abandon que l’absence de ta pâle lumière rend infiniment présent. Ton regard caché derrière ces noirs nuages n’est plus un enchantement, Me faisant perdre ainsi, peu à peu, l’espérance de ton infini apaisement.
Johan (JR.).
Image sculpture sur galet "Luna" création de (JR.). Atelier Sant Johan.
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