« Cendres d’amour »
Votre cœur est froid, et votre existence glacée, Depuis que n'y brule plus la flamme d’amour. Ce feu fut éteint par les larmes de vos regrets, Découlant du trop et mal aimé de chaque jour.
Emportés comme vous l'étiez à vivre une passion, Vous n'aviez pas perçu l'alerte du premier frisson. A prendre sans donner, ce feu ne devint que cendres, Plus assez chaudes, pour qu'il en puisse reprendre.
Que pouvez-vous espérer de ces braises hélas inanimées ? Si ce n'est qu'un tendre et léger souffle vienne les raviver. Alors peut-être verrez-vous apparaître une volute de fumée, Indiquant que votre cœur est, de nouveau, prêt à être réchauffé.
Aujourd'hui vous connaissez le danger d’un amour emporté, Qui ne s’est nourri qu'en brulant l'essence de vous-même, Ne laissant derrière lui, en vous, que vos pantelantes pensées, Qui vous ont refroidi d'abord votre cœur, puis glacé votre Âme.
Alors Dame, ne laissez prendre place en votre cœur blessé Autre que l’espérance d’y abriter si beau, si grand bonheur, Que toutes vos froides tristesses d’amour seront oubliées sur l’heure
Johan (JR.).
|