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Accueil >> xnews >> L'instant du hasard - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : L'instant du hasard
Publié par modepoete le 14-03-2018 16:00:55 ( 722 lectures ) Articles du même auteur



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Sur le train d’un certain
J’allais l’esprit serein
Sur les grands chemins
De mes jours d’après demain

Je ne me souciais de rien
Je n’avais grande faim
Seul ce beau refrain
Que chante le bon train

Rien d’anormal prévu
Mon intellect goglu
Mes gestes dévolus
Régissait mon corps complu

Aucun piège à ma vue
Route libre pas de bévue
Mon sentiment reconnu
Mes joies toujours émues

Un soir il m’a pris
Sans un seul merci
M’a attiré prés de lui
Je ne me l’avais prédis

Il est là, vous ne l’attendiez
Il n’a que faire ce grossier
De ce que vous souhaitez
Il enjambe votre instant assuré

Puissiez-vous avoir tout prévu
Le malotru se passe de votre vue
Jamais attentif de votre entrevue
Il vous rejoint sans accord prévu

Il vous dira, toi l’accidenté
Qu’as-tu fait, mais quel toupet
De me citer fautif au parquet
C’est toi qui m’as appelé

Mon esprit rebelle ne pourra
De ne jamais se démarquer, trop parias
De sa réalité d’être le substrat
De sa subjection qui m’acéra

Présent étais-je, oui! Mais vous eûtes!
Fait un pas de coté, dans la hutte
Show de votre pensée quand vous fûtes
Prévenu de ma venue, folié par notre rut

Mais trop fier de ton bien être
Tu as marché pour commettre
L’irréparable projet de ne pas admettre
Qu’un jour je viendrai t’entremettre

Il fut alors l’instant de me découvrir
Tu n’avais rien prévu, te servir
Une simplicité pour moi, t’étourdir
Dérober ton pas sur la rive du souffrir

Je pensais que mettre de l’imprévu
Dans ta vie d’austères habitudes
Aller te faire sourire ; incertitudes
Tu avais molesté ma mansuétude

C’est vrai que mon action est double
Positif ou négatif, je me donne, je suis souple
Malheur pour toi, dommage ce trouble
De penser que j’eus été fortune, à ton souffle

Tu m’aurais adulé que plus aucun reproche
Tu ne m’eus crié, me sachant trop proche
Moi le hasard je me tiens à l’aise dans ton poche
Sorti de l’asile de ton ignorance bouloche

Maintenant que tu m’as approché
Tu le savais ! Moi le hasard j’existe prêt
À t’entretenir sur mon bipolaire tracé
Ne t’en crois pas délié, veille le, je suis…
Moi, Le hasard
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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