Il en est toujours ainsi ! Alors maintenant permettez moi de vous raconter un secret d'état, ou plutôt de deux états :) Permettez-moi de vous raconter comment il arrivait à mes parents de se disputer... (Accrochez- vous ! Approchez, ils risquent de m’entendre et ils ne vont pas aimer, chut ! Il ne faut pas parler fort ! ) je plaisante , je peux le faire devant eux, surtout devant maman. Avec elle je peux grosso modo tout dire. C’est bien de se faire caricaturer par quelqu’un de très proche que par un lointain J Et ici le marrant ça va être de se faire critiquer par ses enfants chéris. Ce sont nos enfants qui nous apprennent ce que tant d’années nous ont caché par pudeur ou bien par peur, ou bien encore par entêtement( l’égo) Bon, je sais que j’ai tardé à vous livrer la scène habituelle avant coureur d’une scène de combat entre papa et maman. Hop, partons ! Je vous présente maman, elle est bouillonante, paisible surtout lorsqu’elle veut demander quelque chose à papa ( quoi qu’elle ne lui demandait pas le lait d’une oiselle ) Alors elle se montre adorable, envers lui bien sûr, elle lui fait quelques minauderies ( la pauvre n’est pas une comédienne) Papa flatté, aime entendre ses paroles, il se sent le plus fort mais il ne lui montre pas. Evidemment tous les hommes aiment leur femme et ne le leurs montrent pas. Elle risquent d’en abuser les nanas ! Elle lui sourit, lui dit tati... tata, lui ne sait quoi répondre et se dirige vers la chambre à coucher. Maman, le poursuit, on voit la porte de la chambre qui se ferme. Et on n’entend que le son de ses rires.Lui, après il se laisse aller, il s’esclaffe de rires à son tour. Et voilà , tout ce que j’ai décrit ne leur a pris qu’une dizaine de minutes. Tout d’un coup il y’a le silence. Et je ne vous cacherai pas mon envie de redevenir une gamine de cinq ans, d'ouvrir la porte soudainement, leur crier en les surprenant ( entrain de s'aiiiiimer) : "je vous ai eue " "hssaltkoum" ! Il y' a donc un silence... un silence précurseur...de...de ce qui se passe lors de ses scènes…romantiques. Non, non ! Rassurez vous, rien de ce qu’on peut imaginer… C’est ma mère qui est entrain de formuler sa requette. Soudain, la voix rauque, (de mon papa évidemment)sévère qui s’élève (entre nous c’est la meilleure façon de se défendre ! ) « Ah, je te dis qu’il ne me reste aucun sou, crie-t-il, merde ! « voilà mon père, le héros qui n’a pu croire l’occasion pour s’échapper. Il sort rouge comme une tomate. Ils se sont bagarrés. Encore une fois. On comprend nous, même un âne peut comprendre. Il frappe d'un coup de pied une chaise, la fait envoler dans les tourbillons, fut éruption dans la salle à manger, frappe de nouveau d'un coup de pied, de l'autre pied la chaise qui attérit sur son chemin, prit sa jaquette, et se dégringola par les escaliers. Et la princesse ma mère, notre mère sort enfin de sa cachette, apeurée, le visage déconfit, d’un ton cassé, désolé : vous avez vu votre papa ? La réaction de votre papa est toujours ainsi… « ha, ha ! L’on entend mon père se moquer depuis les escaliers, il est entrain de lacer ses chaussures (les mauvais mots s’entendent du loin et facilement ! )Raconte leur, raconte leur si tu es » une femme, »…Il veut dire si elle en est capable...Notre dialecte à des façons de s'exprimer ! Je ne vous en parle pas. Zdaf ! Et l’on entend claquer furieusement la porte de la maison. - C’est toujours ainsi. Il n’estime ni ses enfants, ni les voisins ! dit- elle la voix étranglée d’amertume. En rangeant à côté la chaise qui a bien eu de ces bleus à l'âme.
C’est le cliché habituel des disputes entre mes parents. Il en était toujours ainsi :)
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