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Accueil >> xnews >> Impertinence je te vaincrai - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Impertinence je te vaincrai
Publié par modepoete le 28-02-2018 17:59:59 ( 818 lectures ) Articles du même auteur



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O impertinence ! Que vois-je ?
Tu enfiles ta robe de tristesse
De ce noir des deuils d’altesse
Tu m’y guides dans ton orage

Hors de tous les jours de ces hier
Mon esprit quand tu reposais calme
Loin des ornières de ton blâme
Je rêvais de mon intérieure paix fière

Mais voilà, toi la carnassière
De tes crocs acérés de vils rejets
Tu as entamé ma grande paix
Désirant la croquer comme carnassière

Je me suis persuadé du passé
Etait-ce, un engagement gaguesque
De vouloir être cannibalesque
Dans ce comportement irraisonné

Ta perfidie s’est installée sauvage
Aux arômes d’un met faisandé
J’ai détourné mon esprit révulsé
Pensant ne pas en être incommodé

O impertinence pourquoi m’assiéger
Comment ai-je pu de mes petits dits
Te détourner d’autres de tes paradis
Je n’ai que psalmodié de sages vérités

Qu’as-tu ! Tu ne sais plus discerner
Les plats royaux que l’on te sert
Sans autres volontés que l’on dessert
Après avoir digéré tes rancoeurs épicées

Non je ne te laisserai me dévorer
Le bruit de tes crocs je le connais
Il grince sur mes os trop révoltés
Et tu hurles de ne pouvoir me rogner

Au soir du dernier quartier de lune
J’irai me cacher de ta vulgarité
Repu, oui trop repu de tes insanités
Derrière la sagesse de ma haute dune

Ô impertinence ! Je serai à la file des deuils
Quand tu auras assassiné ce rebelle
Qui ne pensait conter la bonne nouvelle
Dans l’effroi mortel de ton saignant écueil

Sage et sain je ferai grande doléance
Pour contredire ta fielleuse faculté
A vaincre au péril de ces esprits gais
Leurs messages de subite dissonance

Tu ne me trouveras plus, bercé de ce silence
Je parcourrai les chemins de la pure tolérance
Prés de ces rapides entraînant les insolences
Vers le profond de mers des mûres confiances

Ne me cherches nu, je te laisse aboyer seule
Tu dépériras de ma satisfaction à te voir maudire
Ce grand silence, ô offrande! Te voir à jamais pâtir
De tes inconstances, à mon égard bien trop veules
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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