O impertinence ! Que vois-je ?
Tu enfiles ta robe de tristesse
De ce noir des deuils d’altesse
Tu m’y guides dans ton orage
Hors de tous les jours de ces hier
Mon esprit quand tu reposais calme
Loin des ornières de ton blâme
Je rêvais de mon intérieure paix fière
Mais voilà , toi la carnassière
De tes crocs acérés de vils rejets
Tu as entamé ma grande paix
Désirant la croquer comme carnassière
Je me suis persuadé du passé
Etait-ce, un engagement gaguesque
De vouloir être cannibalesque
Dans ce comportement irraisonné
Ta perfidie s’est installée sauvage
Aux arômes d’un met faisandé
J’ai détourné mon esprit révulsé
Pensant ne pas en être incommodé
O impertinence pourquoi m’assiéger
Comment ai-je pu de mes petits dits
Te détourner d’autres de tes paradis
Je n’ai que psalmodié de sages vérités
Qu’as-tu ! Tu ne sais plus discerner
Les plats royaux que l’on te sert
Sans autres volontés que l’on dessert
Après avoir digéré tes rancoeurs épicées
Non je ne te laisserai me dévorer
Le bruit de tes crocs je le connais
Il grince sur mes os trop révoltés
Et tu hurles de ne pouvoir me rogner
Au soir du dernier quartier de lune
J’irai me cacher de ta vulgarité
Repu, oui trop repu de tes insanités
Derrière la sagesse de ma haute dune
Ô impertinence ! Je serai à la file des deuils
Quand tu auras assassiné ce rebelle
Qui ne pensait conter la bonne nouvelle
Dans l’effroi mortel de ton saignant écueil
Sage et sain je ferai grande doléance
Pour contredire ta fielleuse faculté
A vaincre au péril de ces esprits gais
Leurs messages de subite dissonance
Tu ne me trouveras plus, bercé de ce silence
Je parcourrai les chemins de la pure tolérance
Prés de ces rapides entraînant les insolences
Vers le profond de mers des mûres confiances
Ne me cherches nu, je te laisse aboyer seule
Tu dépériras de ma satisfaction à te voir maudire
Ce grand silence, ô offrande! Te voir à jamais pâtir
De tes inconstances, à mon égard bien trop veules
Æ’C