Rose ou les notes oubliées,
Songeur, Mon esprit vagabonde Accompagné Du calme plat des ondes De cette eau claire.
Torpeurs Fatidiques et moribondes Éclaboussées Par la vie furibonde De cette triste ère.
Pourquoi Devrai-je mourir ainsi Se dit-elle Alors que je la fuis Sans aucun espoir ?
Voilà Qu'elle rêve sa vie Fusse-t-elle Sans aucun mari Devant son miroir.
Et si La fleur de son fusil Venait A cracher la mort Faudrait-il l'aider ?
Sa vie Fut-elle ainsi Arrimée Telle au quai d'un port Qu'elle fuirait à jamais.
Faut-il Continuer le mirage ? Rêver Vivre ou partir ? Tel un messager universel...
Faut-il Malgré son âge Refuser Cette vie martyr Ou errer vers l'éternel ?
Mais voilà Que l'heure du trépas Songe S'inviter malgré tout A la table du crépuscule.
Il viendra La prendre dans ses bras Telle L'innocence du fou L'emmener vers la bascule.
Malgré Mon refus de l'évidence J'ose Imaginer l'incroyable D'une longue vie d'Amours.
Avancer L'espoir d'une romance A la Rose Rêvée de l'adorable Elle ne restera qu'Amour.
Souvenirs De merveilleux moments Survenus Présents et à venir Je resterai son fils.
Souffrir L'attente de ce présent Parvenu Refus d'un autre avenir Que celui pour ses fils.
Elle Fuit les larmes amères Des rêves D'une jeune fille trop tôt A l'age adulte passée.
Blême Sa vie auprès de sa mère Sans trêve Quittée mariée aussitôt Aux proches enfants nés.
A toi Mère de tous les heurts Je dédie Mes maux d'Amour Pour toi et seulement...
A toi Maman de mes bonheurs Je crie Mes mots d'Amour Éternels et sentiments.
Basile Béranger Chaleil
Le 27 juillet 2013
|