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Accueil >> xnews >> Au tribunal du rire, (réponse au défi du 4/02/2018) - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Au tribunal du rire, (réponse au défi du 4/02/2018)
Publié par Ermite le 07-02-2018 08:55:45 ( 810 lectures ) Articles du même auteur



Le juge, se fendant la pipe,
Ils se mirent à table,
L'un, en riant aux éclats,
Péta, de rire.
Il se fendit la poire
Et mourut, de rire,
Riant aux anges.
L'autre, aux anges, justement,
Pleura de rire
Et se tordit, de rire,
Comme un bossu,
Riant dans sa barbe
Et quand la sentence tomba,
A se fendre la gueule,
L'un et l'autre furent condamnés,
A l'hôpital, pour fous, rires.
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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 08-02-2018 22:39  Mis à jour: 08-02-2018 22:39
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Au tribunal du rire, (réponse au défi du 4/02/2018)
Bonsoir cher frérot,

Je vais me méfier maintenant de rire en ta compagnie car je vais craindre de mourir de rire!
En revanche, être condamné à rire, c'est une condamnation qui me fait bien sourire.

Merci pour ces jeux de mots autour du rire.

Bises frérot.
Très fraternellement.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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