Tu m'as ouvert ta porte et j'ai vu ton sourire Au fond de tes yeux doux qui disait je t'attends Les éclats de tendresse dans le son de ta voix Ces gestes qui formaient déjà nos souvenirs Ces quelques mots fragiles qu'on oublie dans l'instant Quand ils ne laissent pas de traces sous nos doigts
Je suis entrée chez toi et tu as dit bonjour Allons nous promener, le temps est clair là -bas Et tu m'as entraînée sur les chemins jonchés Des feuilles que l'automne jetaient sur le parcours Je t'écoutais parler des elfes et des bois Les lutins se cachaient sous les robes des fées
Je suis rentrée chez moi tu m'as raccompagnée Tu as dit dans un rire il se fait tard déjà Je me suis éloignée pour te laisser partir Le muret m'attendait dominant la vallée Je m'y suis attardée jusqu'à ce que j'aie froid Mon pays est ici, j'y veux vivre et mourir
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