Avec des mots si beaux qu'ils déchirent le coeur Avec des gestes tendres à déclencher les pleurs Avec des plus jamais qui nous ont fait rêver De sourires échangés et de corps enlacés
Avec nos souvenirs enfouis avec nos peurs Avec des pluies d'été qui font oublier l'heure Avec nos boucliers, nos fièvres, et nos blessures Nos désespoirs cachés sous des monceaux d'azur
Nous nous retrouverons face à face et vivrons Ce que jamais vivants n'ont vécu à ce jour Car toi et moi savons qu'un jour nous partirons Que même le chagrin alors paraît trop court
Tu m'ouvriras les bras et les arbres autour Nous feront un palais de voûtes effeuillées Et le vent retiendra son souffle alentour Pour laisser luire la lune et nos larmes couler
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