Tsunami, ogre de désespoir
Sur la côte ta lame perfide
Tu as rasé le présent, le futur aride
De ses êtres chercheurs d’espoir
Au delà de ta mortelle exécution
Tu montres cauteleux de la nature humaine
Alter ego de ta violence, une marraine
Dans sa bonté et ses abjections
Tous, sensibles peuples du monde
Ont été cœur offensé par le monstre
Et de l’urgence ont parlé à la montre
Pour que le don se décline sans ombre
La mondialisation trop perverse
Du don du cœur en a fait don du fric
Et la compétition s’est engagée all trick
Pour être le meilleur, premier funeste
Chacun y va de sa publicité d’orgueil
Star footballistique du million
Star cinématographique du billion
Voyez cœur r d’or, je suis seul bouscueil
Et moi pauvre de fric, riche de cœur
Me voilà dans le silence culpabilisé
De ne pouvoir donner ce que je n’ai
Vrai je suis une pitié dépitée du leurre
Chères stars votre comportement abuse
Ma croyance de vous savoir affectif
Le don ne doit pas être significatif
Du pouvoir du fric, mais de l’âme diffuse
Et vous médias, quel bel audimat !
Pour des images cruelles irrévérencieuses
De ces êtres meurtris à l’aspect vicieux
Dont vous n’avez aucun respect dyade
Pourquoi montrer une souffrance abjecte
Les images de désolations des paysages
Sont déjà montre de la frayeur du délestage
De la beauté de ses contrées de l’avant select
Pourquoi monter le malheur d’intouchables
Quand jamais Ô non jamais ! Rien ne fut fait
Quel reportage pour l’intolérable exhiber
Doit-on attendre le cataclysme de l’insoutenable
Gageons maintenant que le fric entassé
Trouvera le bon usage, sans enrichir
Des poches malveillantes d’avenir
Autres que celles, de ces pauvres vies ruinées
Vous les intellectuels soyez intelligents
Ne donnez pas ce qui ne servira dans ces pays
Veuillez au bon flux de la répartition des legs
Que le pauvre ne soit pas volé par le mauvais agent
Des années plus tranquilles ont passé
Que sont devenus tous ces sinistrés
Qu’est devenu tout cet argent récolté
Le pauvre a-t-il retrouvé bénéfice de la réalité
Æ’C