| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Charlette et Eddy - Nouvelles confirmées - Textes
Nouvelles confirmées : Charlette et Eddy
Publié par modepoete le 17-01-2018 10:29:51 ( 845 lectures ) Articles du même auteur



Cliquez pour afficher l






Dans un petit village
Prêt du pont Sully
Une maison fleurie
Y vivent deux amoureux
Jamais trop soucieux
A l’abri des vils adages

Chaque soir harassé
Eddy rentrait heureux
Retrouvant sérieux
Sa Fleurette bien aimée
La prenant désirée
Dans ses bras pressés

Un lundi Eddy trouva
Sous le grand lit
D’utiles outils
De menuisier
Du bois de merisier
La varlope le caressa…
Il s’emballa

- Qu’est ce donc
Ma mie que ceci ?
- Rien mon ami
De menus travaux
Sur le chapiteau
Vous n’êtes un mal bon

Cessez vos niaiseries
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’aurez agacerie

Mardi il fut surpris
Trouva des carreaux
Un beau manteau
Du carreleur en peur
De retrouver le labeur
Un coupe-carreau épris…
À l’heure du pas pris

Que ne pouvez-vous carreler
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’en aurez nervosité

Mercredi un parfum
Étranger à ses narines
De la soudure bien fine
Du plombier impur
À la règle sans parjure
Le fer à souder en câlin…
Pour rester bien malin

Que ne pouvez-vous souder
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’en aurez agressivité

Jeudi il s’encolla
Au mur des toilettes
S’essuya à la salopette
Blanche du tapissier
S’en remis à son fessier
Le couteau s’enthousiasma…
Encor une fois il s’enragea

Que ne pouvez-vous tapisser
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’en aurez méchanceté

Vendredi de la couleur
En fresque sur les murs
De bon ton frais et pur
Du peintre pas connu
Dans ce village perdu
Le pinceau des bonheurs…
Toujours cette vile peur

Que ne pouvez-vous peindre
Je ne puis supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Je saute le pont Sully
Donnez m’en l’envie
Vous n’en aurez crainte

Samedi fut calme
Dans le cache misère
Fleurette bien fière
À la cuisine du faire
N’eut rien à défaire
A Casserole de la palme
De Jean bon Eddy reçut calme

Que ne pouvez-vous cuisiner
Je ne puis écouter
Qu’encor vous m’adoriez
Je n’irai au pont Sully
Faites m’en l’envie
Vous pourriez m’embrasser

D’un dimanche sportif
Au football s’en fut
Blessé, obligé il se du
De rentrer au plus tôt
Il trouva Fleurette allant sans mot
Coucher Sieur Dupont su’lit
Son voisin anobli

Que ne pouvez-vous aimer
Je ne puis le supporter
Qu’encor vous m’affoliez
Vous ne m’avez compris
Feignant mon bon souhait
Vous n’aurez plus à penser

Sachez comprendre
Ce que l’on vous demande
Sachez apprécier l’offrande
Qui vous est faites
À mal écouter de fait
Vous risquer de perdre la tête
Et ne plus jamais faire la fête.
>>>Eddy à trouver l’amour
Du pont Sully
Chez Fleurette plus de travaux
Ses chagrins ont terrassé
Toutes ses envies
Qui ont tué l »amour vrai
Æ’C

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
72 Personne(s) en ligne (3 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 72

Plus ...