Le son fait le mur
Et se fait une déchirure,
A peine une plainte entend-on,
Que le murmure du son.

Au souffle d'un murmure,
Des mots que l'on pose,
Comme on dépose l'armure,
Aux mouvements d'un tempo.

L'enfant à moitié nu,
Sous des mots de couverture,
Murmure des petits sons,
Frêles et pas très sûrs.

Le silence est un mur,
Tenu par le ciment des mots,
Mais à l'enfant sur le mur,
Tout semble plus beau.

L'écriture est un murmure,
Elle répond au souffle d'un mot.
Ni mur, ni armure,
Que l'enfant qui glisse un mot.