Les zèbres du papier peint dansent enrayés. Je ne suis plus confit de bonbons roses et bleus par une beauté froide vêtue de blanc.
Je suis toi tu es moi nous sommes eux ils sont nous tout en couleurs et en formes dans un magnifique kaléidoscope.
Les fenêtres sourient de mille barreaux illuminés. Je ne me sens plus serré dans un vilain corset en coton cousu par des hommes aux yeux ternes.
Toi et moi nous sommes eux ils sont vous des anonymes enfermés trop longtemps dans une infernale routine.
Le carrelage se fond avec ma tête éclatée. Je ne dis enfin plus amen à de grosses lunettes d’écaille enchâssées sur un corps de serpent.
Tu es moi je suis toi nous ne sommes ni eux ni vous juste des zèbres sans rayures sans papier peint partis danser loin de leur mur.
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