Tu es lÃ
Ô mon ami !
Je m’extirpe de cette contrée lÃ
Et dans ton monde je plonge
Enivrée de ta beauté je m’allonge
Prés de tes sens, chaloupant ils me susurrent
De jolis mots incantatoires, couleurs pures
On se devine et nos caresses se volent
Toutes nos passions qui sages s’affriolent
Au concert de nos baisers langoureux
Qui se dansent lucioles des tendres savoureux
Embrasent nos corps de captives pulsions ignées
Qui s’élèvent sur nos pensées suaves pour raviver
Le mutisme de nos ferveurs pour se muer folles démence
Celle de notre amour qui enjambe l’amitié en transe
Et nous conduit vers nos actes charnels démesurés
Nos plaisirs se rassurent de tendres bonheurs
Agiles comme des migrateurs se complaisant de saveurs
En toutes ces douceurs assises sur notre bonne humeur
Nos paupières éclipsées nous conduisent au sacre
D’un temple des délices qui à l’extase nous consacre
Nous reviendrons magnanimes au calme du grand fiacre
Pour encore et encore nous mener
Nous adorer à l’amour des demains
Nous marcherons esseulés sur ces chemins avec entrain
En rêvant de tous ces instants du merveilleux de nos faims
Ö mon amour
Seras-tu là .
Pour nourrir nos désirs
Au fond du doux lit
De nos actes furibonds
Æ’C