Révolté de l’enfance, fugueur pertinent
À l’acquis d’une reconnaissance désespérée
Ta marche volontaire, a ta rime revitalisée
Sur les lignes ennemis et les mortels champs
Ton ’’oraison du soi’’ de ta défécation, rêve liant
Sur ‘’L’en avant’’ de ta poésie on eut souhaité
Embarquer sur ton ‘’Bateau ivre’’ tout comme toi
Aller où je voulais mais ton monde du je sans toit
Paré de ton suicide littéraire Qui nous a déboussolé
De ne plus pouvoir ressentir d’autres sensations innées
On eut aimé parcourir en tout sens d’autres rimes
Celles de l’émotion quand la beauté d’une venus
S’associe à la ‘’Belle hideusement d’un ulcère à l’anus’’
De devenir poète voyant d’aventures qui déciment
Dans l’oubli, aux pays lointains, le talent victime
De ces ‘’Vilains bonhomme’’ disciples du courant parnassien
Ta révolte à entamer ce dérèglement poétique en douceur
Seul tu as la responsabilité de nous émerveiller sans pudeur
‘’J’ai seul cette parade de sauvage’’ nous dis-tu magicien
Des mots, des vers, des rimes des syntaxes de bon tacticien
Briser l’alexandrin originel, embelli de ses rimes insolites
Mettre le mot sur le devant da ta pensée, lui donner l’action
Allez, cachez, soyez, mangez, buvez, avalez, écoutez sa sollicitation
D’un impératif nouveau à vous conduire vers son sens authentique
On s’y laisse mener dans de souffrantes beautés sans autre supplique
De ce dynamisme enrôlé à ta poésie surgit l’âme visionnaire féconde
‘’J’assiste à l’éclosion de ma pensée, je la regarde, je l’écoute’’ oh don !
Nous aurions aimé que tout bijou se fasse d’or sur ton bon sermon
Que nous puissions, armé de ta passion, d’être conscient, pour conquérir ce monde
Sur la marche d’un futur s’accomplissant sur notre pensée, voyante de l’onde
Cher ami, ils t’on eut ces ‘’Bourgeois poussifs’’, ces ‘’Bonhommes vilains’’
Oh toi Rimbaud ! Poète contrasté, mythe ou maudit, mythe et maudit, élection
De nos cœurs qui s’abreuvent de ta poésie, de ce si peu pour notre satisfaction
Campons sur ta rime beauté et que ce suicide littéraire reste éternité de passion
Pour ne vouloir entretenir dans notre lit poétique que les mots de ta perfection
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