Terre d’or scrute effrayée ton étendue de rouille
Qui se propage cancer vers les quatre points
Attisée par le déclin, serre rageuse les poings
Ta souffrance enfouie la, au fond de tes fouilles
Fallacieux, outranciers envers ton originelle nature
Ils te défigurent opportunistes en rapaces démagogues
Pour destituer les cupides, opulents de leur morgue
Et déjouer leur raison de ne pouvoir se saisir du futur
Tremble terre, construis-toi des lisières de frontière
Saigne des canaux de pure défense d’invasion
Que tes ennemis s’y noient débarrassés d’émotion
Tes yeux, tes grands yeux se sécheront loin de ta torpeur
Ne laisse pas l’étranger labourer leurs déguisées forfaitures
Et répandre sarcastiques leur culture d’herbes vénéneuses
Terre! Tu pourrais périr sans comprendre leur tache mystérieuse
Jeux de leurs virtuelles prières: Pouvoir s’emparer de ta structure
Terre pleureras-tu demain ces trop tolérants d’humanité
Ils déchanteront de leurs dons répandus au nom de la solidarité
Quand dans des actes misérables ils bafoueront la bonté des émergés
Ceux qui aviliront la prospérité dans de macabres luttes acharnées
Terre, terre dis-nous que sera devenu ta substance en pourriture
Auras-tu encore la saveur de l’histoire de ces bonheurs transmis
1) Par les générations prodigues dans leur passé et sacrifié d’un déni
De ne plus être conscience de ta vie, repaît de bonne nourriture
Terre, terre tu appartiens à tout ces humains
Terre, terre, tu n’appartiens toutefois à personne
Car seule ta nature saura un jour faire que résonne
Ce mot : Corruption qui te fera disparaitre demain
Alors apprenons et sachons te laisser vivre
Et en complice nous laisser vivre
Æ’C