Sous tes Å“uvres
O ! Ciel étoilé
Tu tournes comme une spirale sidérale.

Capricieuse misère
Dévoile ses ailes.

Mais l’âme parfumée des fleurs
Que la nuit nourrit
De ses rêves et de ses caresses est couverte
De bonheur comme la lune
Qui, sur un lac s’épanouit.

Avec un petit grain arraché à la mer
La tendresse apparait comme par magie
D’une main innocente tendue
Sans parole et sans bruit.
Il suffit qu’une autre âme
Tombe dans l’oublie,
L’indigence se meurt
La tendresse s’installe dans sa vie.
Un souffle blessé qui accepte
Et compatit sous tes volutes galactiques
Sans vacarme et mélodie.
Tissés de lucioles aux ailes
Plus légères que la pauvreté dans la vie.
Sous tes Å“uvres
O, ciel étoilé !
Tout prend la forme
De tes douces envies.
Mourir et renaître sans cesse
Peu importe les parfums.
De ses vastes étendues frêles.
Naîtront d’heureuses âmes
Sous tes muets baisers.

Zoran Savic