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Poèmes : Toi la complicité
Publié par modepoete le 03-11-2017 16:40:00 ( 750 lectures ) Articles du même auteur



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Je me cache derrière les forets
Je voudrai rejeter mon humilité
Parader en toute impunité
Dans ces villes des insécurités

Je suis piégé dans ma pure simplicité
Je fornique à ce faste de la réalité
De ne pouvoir mentir à l’utilité
Que mes gestes trahissent de fragilité

Proverbe Africain quand tu nous conte
« Les zèbres ne quittent leurs rayures »
Je m’en fais las une large parure
Que je voudrai laisser pour compte

Ma morale me reprend chaque fois
Me dispense à n’être que le seul moi
Me rappelle que je ne dois qu’à ma foi
D’avancer dans la vie sans grand émoi

Je voudrai crier tout ce mal que l’on fait
Mais je retourne dans des pardons aisés
Où surnage sur mes pleurs mon don d’aimer
Je ne puis mal aisé au geste le condamner

Je suis envieux de ces génies permissifs
Qui prennent un plaisir de leur instinctif
A devoir vociférer contre le tout instructif
Dans un élan de rébellion imaginatif

Ma route tracée aux bords des talus de bontés
Me guide inlassablement vers les puretés
Je voudrai quelquefois m’en éloigner
Pour goûter ces vices dont d’autres savent profiter

Dans cette nuit l’éclat d’une petite flamme
Eclaire ma vie dans cette douceur d’âme
Et mon cœur sait que son acte ne le damne
Son battement rythme cette sagesse à la rame

Que me restera-t-il à l’heure de mon bilan
Quand sommeillera mon esprit aux céans
De cette poussière du trop grand néant
Devrai-je encore à jamais squatter mon ferment.
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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