Dans la douceur de ma vallée
L'humble sagesse se serpentait
Sur les parois trop abruptes
Des vertus jouissantes d’inaptitudes
Patience de ma bonne science
D’attendre serein en conscience
L’instant dévoilé de la riche vérité
Je ne me connais plus, toi tu me sais
Gourmandise tu veux que je m’étourdisse
A ta volupté que le suave m’ensevelisse
Je ne te violenterai pas de mon apathie
Je t’ignorerai gage de ma sincère égérie
Envie tu pourrais être mon malheur
Ton désir est la sagesse de ta torpeur
Je ne peux vouloir postuler en drastique
À ce monde que l’on ne touche pas fanatique
Orgueil tu souhaites que je me vante
D’être ce que je ne suis, un imprudent
Je me soustrais à ta banalité du référent
Laisse-moi n’être qu’un souffle itinérant
Paresse tu caresse lâche ma volonté
Pour me dire ne cherche pas l’inutilité
Je te dis tout, peut être utile dans mon action
Seul compte le bon sens de ma partition
Colère tu te présentes sur mon sentiment
Comme un venin tu pourlèches le mendiant
Je me cambre aux mélopées des faux aspects
Et le calme me sourit toujours de son amitié
Avarice te garder entière à ma raison
Et me faire croire à ma sublimation
Je ne puis entasser ton lourd fardeau
À nu mon esprit se promènera incognito
Luxure mon corps n’enrichira pas ta frime
Je n’ai rien à te devoir ou à prendre que tu affirmes
Ma pensée se satisfait de faire ce dont il lui plait
Et tu ne dérangeras sa tranquillité du tout parfait
O vices laissez moi loin de vos tourments
Je veux promener mon esprit sur des chenins clairs
Où complices se promènent les vertus mères
Pour bercer ma vie dans le silence des mes sentiments
Je suis encore là , à contempler ce long chemin
Mon âme s’avance sur l’apprentissage des demains
Ma paix intérieure me mène sur la voie sans parterre
Où se couche nu mon être sur le lit de la sagesse greffière.
Æ’C