| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Ma vie de chienne - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Ma vie de chienne
Publié par modepoete le 24-10-2017 17:48:59 ( 565 lectures ) Articles du même auteur



Cliquez pour afficher l






Enfin il est l’heure, ils font trop de bruit
Je range endormie quelques linges de la nuit
Bâillements, étirements mes premiers ennuis
Je suis bien là, ils vont vouloir que je m’enfuie

Car chaque matin c’est pareil, la ritournelle
-Lola, ma petite Lola viens ici ma toute belle
-Non je t’en prie ne vas pas dans la poubelle
C’est pourtant un bon coin de joies nouvelles

On me sert le cou, je geins, croyez vous
Il serre toujours, j’ai compris il n’est pas mou
Toute nue on me sort, froid glacial, il s’en fou
Dehors je tremble, pour lui j’ai des puces partout

Il est neuf heures, et mon petit déjeuner comme lui
Je grogne, il croit que je veux voir sa femme, il jouit
Il me demande de faire la belle, un quignon, je fuis
Incroyable cela, je ne suis mendiante de sa vie

Madame se lève : - Oh ma petite Lola tu as faim
Heureusement leur poubelle m’a gavée au grand matin
Va chercher le nonos et ramène moi le; pas d’entrain
J’en ai marre de ne pas faire ce qui me plait enfin

Il est l’heure ils me laissent seule, la voie est à moi
Je vais pouvoir me dérouiller les pattes sur la soie
Je vais jouer avec la nature, la plante verte ma foi
Elle tombe par terre, patatrac, à plus tard ce n’est pas moi

Aie! Ils sont de retour, je ne suis plus leur fifille
Ils cherchent à me frapper, je suis une anguille
J’attendrai sous le lit plusieurs heures d’aiguilles
Avant de me montrer soumise pour qu’ils me houspillent

Tiens ils ont remplie ma gamelle, quel est le menu
Moi j’aime les bon plats, je grogne je suis émue
Un poulet carotte, mon plat préféré, ils ont de la vertu
Je me goinfre, tant pis pour leur porte monnaie fendu

Pas de travail, je vais faire la sieste sur le canapé
Il n’aime pas çà, mais leur volonté est limitée
Mais je sais, dans un instant je serais encore chahutée
Par leurs câlins, ils sont gênants, sur vous ce serait déplacé

Enfin le grand calme de ma journée, je rêve de liberté
Je gambade dans les campagnes, prés des grandes cités
Je renifle mon pote sirocco, je fouille les poubelles polluées
Je suis la meuf du quartier, j’ai des airs de rappeuse innée

Quand arrive le soir je leurs parle de politique sympathique
Fait de société je suis de la classe des petits apathiques
C’est eux qui président mon avenir, économistes dynamique
Ils prélèvent sur ma gamelle leurs impôts emblématiques

Devant moi ils mangent au souper des friandises succulentes
Et je jappe pour leurs dire que moi aussi j’en demande
Mais ils font fi de me comprendre, je mords leur talon intimidant
De rage je déchire le tissu du canapé ma chute est violente

Je vous connais, vous avez le regret toujours bien facile
C’est pour cela que j’en profite et parfois retourne sur mon île
Dans Mon panier douillet où la nuit me racontera une idylle
Trop virtuelle car j’aimerai avoir des enfants bien dociles
Mais mes coquins de maitres m’en ont bloqué la voie
Æ’C

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
199 Personne(s) en ligne (112 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 199

Plus ...