En poste sur le bord de ma vie
Saigne le doute de mon destin
Des blessures de son passé
Un flot de folles douleurs
Tente de se soigner d’espérance
IL regarde au là bas cet horizon
Celui de ces demain inconnus
Il persévère intrigué à les traquer
Pour dissiper toutes les brumes
Qui entourent son obscur mystère
Les derniers rayons du soleil rouge
Ronge la faune, la flore qui souffre
Se déforme, se plie, s’asphyxie, se meurtrit
L’eau est venue sans peine à leurs manquer
La nature laisse seule, prospérer la ronce
Une pluie de cendre
Recouvre cette terre
Des derniers brulots
De cette atomique guerre
Engendrée par la main pressant
Le satané bouton de la mort
Main de ces pervers humains du pouvoir
Dont l’orgueil despote à pris
En otage la volonté des innocents
Le monde urbain est silencieux
De partout dans ce désert plus de mots
Plus de vie, inutiles ces immeubles
Qui pleurent de leurs ruines de désolation
Ils laissent tomber leurs larges épaules
Sur le sol qui se lézarde, quelle démence !
Mais où donc est passé l’humanité
Elle a disparue, laissant là , seules
Leurs faméliques armées de robots pétrifiés
Pour l’éternité, les voilà figés, sans mémoire
Pour survivre sereins à l’esclavagisme humain
Les mers, les océans expirent avec peine
Leur dernière transpiration fétide
Le dernier poisson agonise, tente de marcher
Sur cette terre qu’il na jamais franchit
Ses ouïs grandes ouvertes
Il tente de s’octroyer un air déshérité
LÃ bas plus personne pour nous parler
De mos aïeux, de nos vieux amis
Les souvenirs sont lettres mortes indéchiffrables
Que voilà un monde sans vie que l’humanité
Avant-hier a laissé s’effondrer par égoïsme
A trop vouloir
Les lendemains vous délaissent du tout
Sur le bord de cet horizon
Il entrevoit un parchemin
Serait-ce ce testament d’héritage, il s’étiole
Mais à quoi servirait-il à cette humanité disparue
Les humains savaient-ils
Qu’un testament n’est dévolu
Qu’à la condition d’avoir descendance
Humain n’as-tu pas failli
A la morale naturelle
Il te faut préserver ton univers
Pour laisser survivre ton demain
Mais ne l’as-tu pas oublié
En privilégiant l’or, la science
Au détriment du respect de la nature
Que tu as polluée, souillée, infectée
Nous reste-t’il un espoir
Que notre descendance soit là au demain
Pour que vive au toujours notre destin
Nous vous en prions
Offrez-nous cet espoir
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