Dans cet univers du vide Ma détresse fuit à jamais Prisonnière et intrépide Elle pourrait bien me tuer.
Se confrontent dans le néant Parmi les jours noirs de ma vie Ma mémoire et mes sentiments Que je retrouve dans mes nuits.
Détresse d'un siècle perdu Que tout un chacun va subir Asile des pensées venues Que tout un chacun cherche à fuir.
Recherche de cette amitié Qui pour l'instant ne peut tenir Recherche de la vérité Qui pour l'instant ne peut venir.
Dans l'espace du temps Je cherche à ne jamais vieillir Mon cœur, mes yeux et mes pensées Veulent sans arrêt rajeunir.
S'entrecroisent dans cette vie D'innombrables rêves perdus Mais un seul pour lequel je vis Sera car j'y ai toujours cru.
La recherche de l'absolu Ne m'apporte que souffrances Détresse de mes pas perdus Synonymes de méfiances.
Avec cette grise fumée Qui m'apporte que silence Dans l'attente de l'arrivée Je vis des maux du silence.
Besoin de m'isoler la vie Je rejoins tous ces beaux rêves Ceux que j'ai quittés aujourd'hui Pour les retrouver sans trêves.
Nécessaire retrait perdu J'essaie de conserver au mieux Celui que j'ai toujours voulu L'âme d'un grand amour pour deux.
L'amour d'une âme sensible Me réjouis le cœur et la vie L'âme d'un amour possible Est amarré dans mon esprit.
Monde plein de contradictions Cherchant à mieux les assumer Se dirige vers l'horizon D'une folie prématurée.
Les pensées du siècle perdu Assombrissent tous mes desseins Au fond de l'asile perdu Souvent je me sens comme étreint.
Basile Béranger Chaleil
Jeudi 30 Août 1990
|