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Poèmes confirmés : Son langage
Publié par modepoete le 18-09-2017 22:18:37 ( 679 lectures ) Articles du même auteur



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Il était devenu mon ami, vivant au grès des trottoirs
J’ai appris son langage pour le mieux comprendre
Pour lui rien n’était vulgaire qui ne puisse le surprendre
Alors ses mots je vous le dit : Quelle poésie

Par un frais matin il m’avait tenu un baratin démoniaque
Je voulus à l’aplomb le cuisiner illico
Ce mec portait un barda bien trop haut
Il m’a dit aboule le pèse je suis maniaque

Insister l’a t‘il voulu mais se débinant je l’ai pris au colbac
Le craignant, de son ombre à décati, blanc de poule
Il a casqué le trouillard devant les orbites de la foule
Il sniffait, il allait chez malva, ce satané corbac

Mais pourquoi cette rouste et ce pèse de couillibi
Faut t’il qu’il prenne ma vessie pour des lanternes
Il m’a dit : -Tire une bordée d’Ave pour retrouver ferme
Ta santé, allez donne-moi cinq balles de tes abattis

Il est que depuis j’ai fait l’accordéon, tant bien que mal
Lui le poivrot il a siroté avec mon flouz sa bibine
Regarde ce coquart ce n’est pas la baston de ma mine
On pourrait retrouver mon macab dans un caniveau bancal

Le mironton se prenait pour un bon Don Camilo
Chaque jour à la turne du coin il rhabillait les gamins
Il s’en jetait un dernier avant la virée du matin
Pour gauler quelques tunes et écluser quelques pots

Pendant de longs jours je l’ai recherché de partout
Je ne voudrai l’alpaguer, mais lui rendre son dû
Ces chiottes d’Ave je les ai bafouillés sans plus
J’ai taquiné le goujon du loto, ce fut trop doux

Mon clébard ne pige plus rien, je lui donne du caviar
Au fait tard, il niche dans une galerie d’art
Il se lustre au palace des nymphettes comme un richard
Et a perdu les riffaudages de son cuir sous son fard

Moi je ne veux resquiller, je me suis retapé avec des Ave
Je galère, je ne veux rétamer ma toute nouvelle santé
Je ne suis pas siphonné je veux une situasse aisée
Je ne ferai plus la verdure j’irai à vêpres pour des Ave

Je le retrouverai ce grognard, sa triche m’a percuté
Comme la foudre culbute sauvage la terre encanaillée
Ses baccantes m’ont données de renifler la chance rêvée
Ne me laisse pas être dégommé avant que tu ne sois sapé
Au fond de quatre planches que tu n‘auras eut le temps de chiper
Car j’ai de quoi t’offrir une turne de loubard
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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