Rampant sur la crête, des collines de Simalin
Les cieux coléreux, rageaient sur les hauts monts
Renforçant les vertiges, excités de mon affront
Je ne voulais poindre, aux précipices de ces malins
Je vois Satan vomir en provocateur, ses vilenies
Prend la sagesse de ma main, je te conduis au bien
Je te gaverai à la succulence, de mon bon entretien
Tu vivras riche des enfers surfins en tes belles envies
Stigmatisé du mal, de cette terre j’ai fui Maltère
Pour regagner là bas, la campagne de Canfloral
Un dieu d’amour me pris le pas, excitant mon moral
Rebel de toute coercition, je le repoussais amère
Un éclair déchira mon soulier, au nu de mon pied
Comment irai-je ? Aux chemins sataniques des envers
Et la voix me dit: - Je vais te refaire passer au travers
Sur mon dos tu ne craindras, de mourir de ce vil fait
A l’instinct de ma survie, ma raison se dépoussiéra
Pourquoi une éternité d’enfer, à la solitude d’Ankor
Quel geste de fourberie, voudrait accepter ce décor
De ma faute je n’ai commis, le mal qui me résignera
Je me suis endormi, attendant la fin de mon jour
Mon rêve me tenant la main, dans la vallée des bienfaits
Je découvrais les créatures, de ma pensée irradiée
De beautés inhumaines, embaumant cet être à leur amour
Je me suis élevé, âme vers les sommets de l’avenir
La sagesse d’une voix harmonieuse, lécha mon esprit
Je te déplace toi le sage, vers les contrées de tes désirs
Le ciel d’azur comblera ton éternité, pour à jamais te servir.
Pour que le bien te soit bien
Æ’C