Je croyais vivre seul au fond de ma tanière
Mais vous êtes là , comme bien d’autres
A me considérer pour que je ne vive pauvre
De mon être qui se repaît dans ses artères
Je me suis imaginé en vous les travailleurs
Producteurs de ces mets succulents
Que vos mains ont peaufines dans l’excellent
Pour le gourmand de ma pensée à ces saveurs
Les fleurs de ces jardiniers écologiques, en ronde, parfument
Mon esprit serein qui se repose sur ce lit de fiables odeurs
Je ressens leur plaisir de m’apporter cette belle humeur
Quand se dépose ce bonheur ; heureus suis-je dés que je le hume
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Quelle attraction de boire se breuvage, venu d’ailleurs
Vous les magiciens du goût vous me délectez
Je vous presse contre mes lèvres, elles réveillent aisées
Mes papilles qui tendent leurs mains vers vous ; Au meilleurs
Pourrai-je vivre sans vous, vivre seule je ne crois !
J’en deviendrai l’animal, enfant loup, le rejeté du langage
Parole de chanteurs j’en reçois l’émotion sans ambages
L’amour me parle, se décrypte sur mon sentiment qui croît
J’ai enfin compris que je ne vivais plus seul mon monde
Nombreux êtes vous à me protéger, à me dire on est lÃ
Je ne puis que vous donner raison, ne manquez pas cela
Solitaire de mon moi, je m’assieds dans la foule de votre ronde
Ouvrez les yeux, tournez la tête, basculez votre pensée
Ils sont tous là , les mains pleines de bontés magnanimes
Pour vous dire ‘ : -Tu n’es pas seul, tu ne peux vivre l’intime’’
‘-Pense à nous, ombres collées à ta présence, vivons unis l’aisé.
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