Le naufrage de l’Âme,
Il y a des détours cruels et sombres Aux éclats amers et sans trêve, Transmettant le mystère aux ombres Et qui parviennent à tous nos rêves.
Les songes aux tristes encombres Apportent des reflets austères Dans la moiteur de nos décombres, Nous enfonçant dans la misère.
Les sourires de nos silences Cachent toutes nos ecchymoses A l’affût de nos indolences Afin de quitter nos névroses.
Les rites ingrats de notre vie Parcourent à l’infini sans cesse Avançant à tâtons toutes les nuits, Nos rêves amers de détresse.
Il pleure les larmes de son corps Souhaitant que ce ne soit pas fini, Tout en récupérant au dehors Les rives aux couleurs de la vie…
Basile Béranger Chaleil
le 08 Août 2017
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