Tranquille ingénue,
Tranquille ingénue sans bruits elle parcourt aux côtés du temps Une vie calme avec la nature mère nourricière Et sur son île de solitude elle attend, elle attend Elle attend toujours quelque chose de nouveau, mais que faire Lorsqu’on est toute seule on désire simplement exister C’est alors qu’elle imagine être une immense étendue d’eau Même les hommes ne pourront de son contenu la vider Car en la foulant ils n’ont jamais pu voir ni flot, ni ruisseau Elle ne reste qu’illusion pour un monde désenchanté Encore pour combien de temps sera-t-elle tranquillité.
Basile Béranger Chaleil
Le mardi 19 juillet 1983 (revu le 05 août 2017)
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