L’écume disparue,
Sur cette eau vive Court les intempéries de nos cœurs Harnachées aux trépas Des rêves disparus.
L'eau se ravive Au contact brumant de ces bonheurs Parcourant tous nos pas, L'écume disparue.
Coulent les larmes Des rêves de notre jeunesse Disparue à jamais Au triste firmament.
Noueuses larmes Où se conserve la tristesse En oubliant les étés Vécus de nos amants.
Au poète amoureux, Qui rêve la triste réalité L'humaniste perdu Disparaîtra d'ici.
Poète langoureux, Il optimise la réalité, Solitaire éperdu, Il courra toute sa vie.
Les nuages fleuris Apportent l'espoir des jours meilleurs Avec la cadence De nos Amours rêvés.
La jeunesse s'enfuit Abreuvée des moments de bonheur, Reculant sans cesse Notre Mort annoncée.
Basile Béranger Chaleil
Lundi 11 Août 2014.
|