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Accueil >> xnews >> Les terroristes protecteurs chap 13 partie 2 - Nouvelles confirmées - Textes
Nouvelles confirmées : Les terroristes protecteurs chap 13 partie 2
Publié par saulot le 14-07-2017 12:35:11 ( 848 lectures ) Articles du même auteur



Dominique : Malroux que me conseilles-tu de faire vis-à-vis du projet sur les mandats privés de Damien Farre le socialiste ?
Tom : Je me suis renseigné sur Farre, il est imperméable à la corruption financière. Par conséquent il faut le tuer pour mettre fin à son projet.
Dominique : Rien ne dit que le successeur de Farre sera achetable. De plus j’aime bien pousser les gens vertueux à fauter. Je te charge de trouver le point faible du socialiste, et de l’inciter à céder aux sirènes de la corruption.
Tom : J’ai peur que vous perdiez votre temps, monsieur. D’après mon enquête sur Farre, celui-ci n’accepte pas d’argent.
Dominique : On ne sait jamais, tu as pu passer à côté d’un détail qui permettrait de diminuer les scrupules du socialiste.
Tom : Je vous assure mes investigations sont allées très loin, mes agents ont consulté des centaines de dossiers et interrogé des dizaines de gens. Farre me semble presque incorruptible.
Dominique : Très bien, on va jouer à pile ou face, pile tu continues à te renseigner sur Farre, face tu organises le meurtre du socialiste. Dominique lança en l’air sa pièce porte-bonheur. Dommage pour Farre la pièce est tombée sur face.
Tom : Pourquoi vous fiez-vous à une pièce pour prendre des décisions importantes ?
Dominique : Ma pièce est magique, elle m’indique la meilleure décision à prendre.
Tom : Qu’est-ce qui vous fait dire, que votre pièce possède des propriétés surnaturelles ?
Dominique : D’après l’avant dernier voyant que j’ai consulté, ma pièce a servi à des hommes célèbres comme Alexandre Dumas, Napoléon premier, et elle dispose d’une aura magique importante.
Tom : Qu’est devenu l’avant dernier médium que vous avez vu ?
Dominique : Après m’avoir cédé la pièce pour un million d’euros, il est parti en voyage pour l’Afrique le lendemain de notre négociation.
Tom : J’ai l’impression que vous avez été victime d’une arnaque.
Dominique (en colère) : Remettrais-tu en cause mes facultés de jugement ?
Tom : Excusez-moi j’ai parlé sans réfléchir, un homme aussi intelligent que vous ne peut pas être berné. Vous êtes trop rusé et pragmatique. Même le plus doué des escrocs n’a aucune chance de vous avoir.
Dominique : J’aime mieux ça, je te laisse organiser le meurtre du socialiste.

Tom Malroux le secrétaire, avait beaucoup de chance que son patron Dominique Bollet le président soit de bonne humeur. En effet il punissait souvent sévèrement ceux qui osaient remettre en cause les vertus surnaturelles de sa pièce de monnaie porte-bonheur. Le dernier employé fautif eut la gorge tranchée, l’avant dernier les jambes brisées à coup de marteau. Sur les cent deux sbires qui émirent des critiques sur le porte-bonheur, seuls trois évitèrent une sanction. Dominique n’aimait pas du tout que l’on ne soit pas un lèche-bottes professionnel en sa présence, même s’il se sentait un faible pour Malroux. Il pensait que son secrétaire l’aiderait beaucoup dans sa quête de la puissance politique suprême. Le président estimait que Tom serait un superbe appui, dans sa volonté d’occuper la fonction d’empereur du monde. Les lubies politiques de Bollet ne s’arrangeaient pas avec le temps, au contraire elles enflaient. Ainsi Dominique consacrait la moitié de ses bénéfices, dans des complots destinés à préparer le terrain pour sa nomination au statut de souverain. Il voulait que les choses se passent dans les formes, obtenir le titre d’empereur grâce à un vote solennel des chefs d’état adhérant à l’ONU, et que l’ensemble des parlements du monde lui confie leur autorité. Mais Bollet savait aussi que des exemples pourraient être nécessaires, avant d’obtenir satisfaction. Alors le président accumulait de la force militaire, il était à la tête de la plus grande armée de mercenaires du monde. Plus de cinq cents mille soldats travaillaient pour lui, et Bollet négociait secrètement afin de mettre la main sur des bombes atomiques et, d’autres armes de destruction massive. Enfin ses chercheurs mettaient au point pour lui des virus très contagieux et virulents, capables en quelques mois d’éradiquer la population d’un pays entier.

Albert : Les gars, les choses deviennent intéressantes. Bollet notre vieil ennemi veut la mort de Damien Farre le socialiste.
Théodore : Une nouvelle occasion de nuire à une vermine puissante se présente.
Alphonse : Ce sont surtout des ennuis qui nous attendent, Bollet est un des hommes les plus riches du monde, il peut se payer les services de milliers de voyous.
Albert : On a déjà battu Bollet plusieurs fois, rien ne dit qu’on ne pourra pas renouveler notre performance.
Théodore : Après réflexions, je dois admettre qu’Alphonse a raison. Bollet est bête et prétentieux, mais il est riche. Quand un imbécile dispose de moyens financiers puissants, il peut déclencher des catastrophes terribles.
Alphonse : Moi aussi j’apprécie chaque défaite de Bollet, cependant il demeure un adversaire redoutable.
Albert : Tu veux que l’on augmente le nombre de guerriers qui surveillent Farre ?
Alphonse : Bollet a prévu une équipe de deux meurtriers, donc quatre guerriers entraînés c’est suffisant pour l’instant.

Les guerriers dans l’organisation d’Alphonse s’avéraient des personnes compétentes. Ils bénéficiaient d’une formation à la filature. Ils savaient mettre en place rapidement des déguisements élaborés. De plus ils possédaient des compétences solides pour se battre, aussi bien avec une arme à distance qu’un couteau. Cependant Alphonse le modéré se montrait très ferme, l’utilisation d’armes létales n’était possible seulement en dernier recours. Alphonse insistait lourdement sur l’emploi de la matraque et d’autres outils assommants, quand un chevalier participait à une bagarre. Cela évitait de la mauvaise publicité, et diminuait la punition de la justice en cas de capture par la police. Albert l’enthousiaste, et Théodore, auraient voulu que leurs subordonnés bénéficient d’une plus grande liberté, en ce qui concernait les outils de défense. Mais le modéré se montra inflexible, seuls des chevaliers vétérans qui manifestaient un grand niveau de calme, s’avéraient autorisés à manier une arme à feu, et encore il fallait passer par un interrogatoire contraignant, et jurer solennellement de n’employer son pistolet que pour une action de légitime défense. De plus Alphonse créa un corps de veilleurs, chargé de réprimer les tendances violentes d’autres chevaliers. L’action de combattre les tempéraments belliqueux, fut plutôt bien accueillie par la majorité de ses subalternes. Toutefois elle renforça aussi les rangs des partisans à l’assassinat. En effet certains chevaliers trouvèrent excessifs d’être surveillés par des leurs. Ils voyaient cela comme un manque de confiance, et ils furent plus ouverts aux arguments des disciples de l’enthousiaste. Quelques-uns se mirent carrément à commettre des meurtres, ou à collecter des ressources afin d’acheter des armes à feu.

Tom : Monsieur Bollet en piratant des caméras, j’ai remarqué que Damien Farre le socialiste, faisait l’objet d’une surveillance par des personnes qui n’appartenaient apparemment pas à la police ou la gendarmerie.
Dominique : Comment sais-tu que ceux qui chaperonnent Farre, ne sont pas des membres des forces de l’ordre ?
Tom : Toutes les voitures utilisées par la police et la gendarmerie française, ont une plaque d’immatriculation recensée sur la base de données que je consulte. Or la voiture qui surveille Farre ne figure pas sur la liste.
Dominique : Je te dis bravo, comment es-tu arrivé à obtenir ce type d’informations ?
Tom : J’ai piraté des ordinateurs appartenant à des hauts gradés de la police.
Dominique : Tu ne crains pas que des policiers ne remontent jusqu’à toi ?
Tom : Les forces de l’ordre utilisent un matériel vétuste, il faudra que je me livre pour que la police réalise que je les espionne.
Dominique : C’est bizarre je croyais que le gouvernement français avait lourdement insisté pour lutter contre la cybercriminalité.
Tom : Vous savez autant que moi que les déclarations d’intention n’entraînent pas forcément des changements ou, des déblocages de moyens. Que voulez-vous faire aux quatre personnes qui surveillent Farre ?
Dominique : Quatre, oh non ce n’est pas possible, pas encore eux, je suis vraiment maudit.
Tom : Que se passe t-il monsieur Bollet ?
Dominique : J’ai deviné qui sont les mystérieux chaperons du socialiste, il s’agit de membres des chevaliers de Gaïa.
Tom : Euh, qu’est-ce qui vous permet d’avoir ce genre d’affirmations ?
Dominique : Les chevaliers ont l’habitude d’agir généralement par groupe de quatre, ce chiffre est hautement symbolique pour eux.
Tom : C’est un indice cependant cela ne constitue pas une preuve absolue.
Dominique : Il y a aussi ma douleur à l’estomac, quand je vois un chevalier je ne peux m’empêcher d’avoir mal.
Tom : C’est peut-être psychosomatique, autrement dit c’est votre haine qui vous inflige de la douleur.
Dominique : Non j’ai hérité d’un sixième sens qui me renseigne sur la présence des chevaliers.
Tom : Dans ce cas, je vous propose de capturer les chevaliers, nous aurons ainsi des renseignements précieux sur leur organisation.
Dominique : Une seconde, j’utilise ma pièce, pile on les attrape, face on les tue. Face les chevaliers doivent mourir.
Tom : Dois-je envoyer des renforts pour garantir la mort des quatre chevaliers ?
Dominique : Non avec l’avantage de la surprise, mes deux meurtriers peuvent l’emporter facilement.
Tom : On ne connait pas l’armement, ni les capacités des chevaliers, et vos deux sbires sont moyennement aguerris.
Dominique : Que veux-tu dire par moyennement aguerris ?
Tom : C’est leur troisième mission pour la multinationale Ovéa.
Dominique : Tant pis, deux personnes qui bénéficient d’une prime de meurtre cela coûte déjà assez cher.
Tom : C’est quoi la prime de meurtre ?
Dominique : Quand une équipe d’assassins d’Ovéa commet un meurtre, chaque tueur bénéficie d’un bonus de deux mille euros.


Aucune machine n’était infaillible, y compris celle de Tom Malroux le secrétaire, qui avait la propriété de pouvoir faire bouger la pièce porte-bonheur de Dominique Bollet le président. C’était pourquoi les intentions de Malroux furent contrariées par la pièce, ainsi le secrétaire devait organiser l’assassinat de quatre chevaliers de Gaïa. Pourtant il témoignait lui aussi un immense amour pour la nature. Mais il voyait comme futiles les actions de la plupart des écologistes. Il pensait qu’il fallait que la crise économique atteigne un point sans retour, que les chômeurs deviennent plus nombreux que les travailleurs, que toutes les grandes entreprises fassent faillite, afin que le combat pour la nature commence à acquérir un sens. Il savait que si son raisonnement s’appliquait à la lettre, certaines espèces animales et végétales disparaîtront à jamais. Mais Tom pensait qu’il n’y avait pas d’autres solutions. Il prenait quand même des mesures clandestines pour aider la vie à reprendre ses droits, une fois que la civilisation humaine sera balayée. Le secrétaire investissait beaucoup d’argent dans des centres de culture des plantes du monde entier, et d’élevage d’animaux sauvages. Les zoos de Tom étaient particuliers, les bêtes qui y vivaient ne servaient pas d’attractions pour un public, elles s’avéraient capables de chasser ou de se nourrir toutes seules. Elles disposaient de beaucoup plus de place, que dans des structures traditionnelles. Si le président apprenait que son secrétaire dépensait de l’argent pour soigner et accueillir des animaux, il était certain que Malroux serait viré, et peut-être même tué. Dominique ne supportait pas les écologistes.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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