Depuis ce temps, on essayait de vivre pareil, Je cherchais chaque instant tes anciens fous rires, Tes « SMT », ton humour acide, ton bon fiel, Ton caractère trempé de breton, de vieux sire.
Je ne voulais pas voir que tu te consumais, Qu’en toi, à petit feu, ton corps se dissolvait. Je fuyais tes grands yeux, regard terrorisé. Tu restais tellement digne ! Moi, tout seul, je pleurais.
Et je pleure encore Et je te pleure encore.
Aujourd’hui ma Guiness est bien seule et bien fade. Assis là , près de toi, dans ton drôle de coin, J’ai l’alcool solitaire, chagrin, triste, « Oh so sad ! ». Coiffé par Saint Patrick, tu me regardes, coquin.
« Allora O Fraté », raconte-moi là -haut, Fais-moi donc une place, dans le Pub éternel, Il y a surement un coin pour mes vieux os, Commande nous des pintes et quelques Jack Daniels.
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